Ce chant folklorique écossais fait référence à la célèbre et grande bataille de Bannockburn en 1314, au cours de laquelle Robert the Bruce, roi d’Ecosse, vainquît l’armée anglaise du très arrogant roi Edouard. La fleur d’Ecosse symbolise les fiers guerriers. Le second couplet est un appel vibrant à l’indépendance du pays : « … but we can still rise now, and be the nation again that stood against him …». Enregistrement historique à Murrayfield en 1990. L’Ecosse et l’Angleterre, invaincues, vont s’affronter lors de la dernière journée du tournoi de 5 nations, avec le grand chelem pour enjeu. Traditionnellement, on jouait le God save the Queen pour toutes les équipes britanniques, mais ce jour là, à la demande des joueurs et pour la première fois, on jouera le Flower of Scotland, repris par tout un peuple. Le son, de mauvaise qualité, restitue néanmoins la tension terrible qui précéda le combat. Et à la surprise générale, la fleur d’Ecosse terrassa la rose d’Angleterre par 13 à 7. Ce jour là, ce n’était pas un match de rugby, c’était Bannockburn ! A noter le décalage entre le chant du public et les cornemuses, la sonorisation des stades n’étant pas à l’époque ce qu’elle est aujourd’hui.

Voici une autre version de ce célèbre chant écossais interprété par The Corries, groupe folklorique qui a remis au goût du jour ce chant dans les années 1960. A noter l’accent remarquable du chanteur Roy Williamson.

Les paroles
O Flower of Scotland When will we see Your like again, That fought and died for Your wee bit hill and glen, And stood against him, (England!) Proud Edward’s Army And sent him homeward Tae think again. The hills are bare now Those days are past now O Flower of Scotland |
Ô Fleur d’Écosse Quand reverrons-nous Les hommes dignes Qui se sont battus et sont morts pour Tes minuscules collines et vallées, Et se sont dressés contre lui, Le fier Edouard et son armée Et l’ont renvoyé chez lui Pour qu’il y réfléchisse à deux fois. Les collines sont désertes à présent Désormais, ces temps sont du passé Ô Fleur d’Écosse |